Dans les années 1960-1970, le paysage urbain de la ville de Québec est en profonde mutation. C’est l’époque où la banlieue s’étend, les centres d’achats surgissent, et où le béton remplace les matériaux traditionnellement utilisés dans la construction. Pour être de son temps, la ville privilégie le développement vertical. Québec, comme d’autres centres urbains de cette époque, veut conquérir le ciel. Le Château Frontenac disparaît du skyline de Québec. Dans ce troisième épisode, nous abordons la période la plus sombre de l’histoire du Château Frontenac. Le «futur» est dans tous les esprits et la concurrence apparaît.
Sur trois siècles, la série documentaire Iconique Château Frontenac révèle les origines d’un hôtel de luxe international à la fois lieu de villégiature, emblème impérial, antichambre du pouvoir, expression du romantisme, lieu de représentation politique, modèle architectural et symbole identitaire d’un océan à l’autre du Canada. Trônant sur le cap Diamant, serti d’histoire, il nourrit notre imaginaire depuis 1893.
Originaire de la région de Granby, fils et petit-fils d’hôteliers, à cinq ans le jeune Robert Mercure voit déjà dans le Château Frontenac une icône québécoise. Au cours de ses visites dans la maison familiale à Lévis il rêve déjà d’en devenir le Directeur Général. Après des études en administration aux États-Unis sa carrière le mène à diriger le Reine Élisabeth ou le Fairmont à Monaco avant de diriger de 2007 à septembre 2018 la destinée de l’hôtel le plus photographié au monde; l’Iconique Château Frontenac.